Bilan d’Optimisation Fertilité (BILOF)

Bilan simple et pertinent permettant d’évaluer de manière très objective le statut nutritionnel en acides gras (acides gras saturés, omega 3, omega 6, omega 9). Il permet de préciser les besoins, d’identifier les déficits d’apports, de suspecter des troubles de digestion/absorption intestinale et de vérifier les risques secondaires à un déséquilibre du bilan.

Acide aminé soufré appartenant à deux voies métaboliques : cycle de la méthionine et le cycle des folates. Son métabolisme est étroitement lié aux vitamines du groupe B. L’hyperhomocystéinémie peut être primitive (anomalie enzymatique des différentes voies) ou acquise (carence nutritionnelle d’apport en vitamines B, troubles métaboliques, hormonaux, défaillance rénale). Son élévation est à l’origine de risques thrombotiques accrus (veineux et artériels), et d’effets pro-coagulants. C’est un facteur de risques cardiovasculaires à part entière.

Vitamines liposolubles. Leur synthèse et assimilation organique dépend d’étapes de digestion et d’absorption intestinale optimales. La vitamine E possède un pouvoir anti-oxydant important et majeur, il garantit la protection membranaire vis-à-vis du stress oxydatif. Les vitamines A et d ont des champs d’action propres : homéostasie ostéocalcique, intestinale et immunitaire pour la vitamine D ; impact pour la croissance cellulaire, le tissu rétinien et l’hématopoièse pour la vitamine A. C’est également un reflet indirect des apports en caroténoïdes, provitamines A, ayant une capacité anti-oxydante notable. Toutes ces vitamines ont des interactions complexes et se potentialisent lorsqu’elles sont à des valeurs optimales.

Vitamines hydrosolubles, coenzymes actifs au niveau du cytoplasme ou au niveau de la mitochondrie et sont des cofacteurs de nombreuses réactions enzymatiques. Elles participent à la synthèse des neurotransmetteurs, à l’optimisation des cycles métaboliques de méthylation des folates et de l’homocystéine, à la synthèse des protéines, des bases puriques et pyrimidiques. Les risques de déficience sont faibles chez les personnes qui ont une alimentation carnée.

La ferritine est une protéine une protéine de réserve en fer directement mobilisable (protéine de stockage). C’est également une protéine de l’inflammation, elle est particulièrement abondante au niveau intracellulaire (hépatique, macrophage). Ceci explique que lors d’une inflammation, sa production augmente par activation des macrophages. Elle est également une voie de détoxification du fer : régulateur d’absorption intestinal du fer par blocage entérocytaire lors de surcharge organique. La CRPus est également une protéine de l’inflammation. La cinétique d’apparition de ces protéines permet d’apprécier parfaitement la situation inflammatoire : inflammation aigue, chronique, active, bas bruit…).

Oligoéléments essentiels et ubiquitaires au niveau de l’organisme. Leur dosage réside, en autre, à évaluer leur activité en tant que co-facteurs enzymatiques : le sélénium, cofacteur de la GPX ; le Zinc, cofacteurs de la SOD. Cela permet d’apprécier au mieux la fonction enzymatique anti-oxydante de l’organisme.

Grosse molécule synthétisée par l’organisme et dérivée du cycle du mévalonate. Elle possède un pouvoir anti-oxydant important (au niveau circulant pour LDL et au niveau membranaire). Elle joue un rôle central dans la fonctionnalité de la chaine respiratoire mitochondriale et la synthèse de l’ATP.

Paramètres permettant une approche fonctionnelle de la thyroïde.

Voie enzymatique majeure de défense anti-radicalaire. L’individu adapte leur synthèse au besoin de l’organisme pour lutter contre le stress oxydatif. Des valeurs non optimales peuvent être le reflet d’une incapacité d’adaptation de l’organisme, d’un niveau de stress oxydatif trop important, dépassant les capacités d’adaptation de l’organisme.